13/02/2017
Placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, la 41ème Assemblée Générale de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF), organisée à Marrakech du 13 au 16 février 2017, a accueilli quelque 1.300 professionnels du monde de l’assurance et de la réassurance en provenance de 59 pays. L’occasion étant de faire la lumière sur les nouveaux enjeux réglementaires et les défis opérationnels que doit relever l’assurance africaine.
Représentée par une délégation composée de responsables et de cadres, l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) a été conviée à cet événement, dont l’ouverture officielle des travaux a été donnée par le Président de l’ACAPS, M. Hassan Boubrik.
Lors de son allocution d’ouverture M. Boubrik a rappelé que les missions des régulateurs d’assurance devaient à la fois couvrir la protection des droits des assurés, la stabilité financière mais également le développement des marchés, l’accès facile des consommateurs aux produits d’assurances aux meilleurs coûts et la mise en place de cadres favorisant l’innovation.
Rappelant que, sur le plan opérationnel, l’un des défis majeurs auquel le secteur de l’assurance africaine sera confronté, résultera probablement de la révolution numérique, le Président de l’ACAPS a également insisté sur la nécessité de lancer la réflexion autour de différents enjeux qu’il s’agisse de :
– La convergence vers les normes internationales d’une solvabilité basée sur les risques ;
– La supervision des pratiques de marché ou le « Market Conduct » ;
– Le développement des marchés qui impliquerait la révision de certaines réglementations afin de favoriser l’innovation et l’accès aux produits d’assurance pour une partie plus large de la population, en citant comme exemple celui de la micro-assurance ;
– Une plus grande convergence des cadres réglementaires régissant les marchés africains, de manière à simplifier la vie des opérateurs et aussi à favoriser l’émergence d’acteurs transnationaux, de tailles plus importantes, capables de soutenir la concurrence et qui seraient plus visible sur l’échiquier international de l’assurance.